Moritomo Gakuen

Gakkō hōjin Moritomo Gakuen
illustration de Moritomo Gakuen
École primaire inachevée sur le site de Toyonaka de Moritomo Gakuen (mars 2017)

Création Voir et modifier les données sur Wikidata
Forme juridique Organisation éducative privée au Japon (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Siège social Yodogawa-ku (Osaka)
Site web www.tukamotoyouchien.ed.jpVoir et modifier les données sur Wikidata

Moritomo Gakuen (学校法人森友学園, gakkō hōjin Moritomo Gakuen?) est une entreprise japonaise spécialisée dans l'enseignement. Elle est liée à un scandale politique touchant le premier ministre Shinzō Abe en 2017[1] et 2018[2], son épouse Akie Abe ayant accepté d’être la proviseure honoraire d'une école primaire du groupe[3]. L'entreprise est connue pour son orientation nationaliste[4].

Dans ses écoles, Moritomo Gakuen fait réciter le rescrit impérial sur l’éducation et dit offrir une éducation shintoiste[3].

Yasunori Kagoike, président de Moritomo Gakuen, est membre de la Nippon Kaigi[3],[5].

  1. Arnaud Vaulerin, « Japon : pourquoi Shinzo Abe est rattrapé par un nouveau scandale », sur Liberation.fr, (consulté le ).
  2. Abe says no need to resign because Moritomo deal is not bribery case, The Asahi Shimbun (30 mai 2018).
  3. a b et c Philippe Mesmer, Au Japon, zéro pointé pour l’école de la morale, Le Monde (27 février 2017)
  4. Philippe Mesmer, Au Japon, une fronde fiscale sur fond de scandale, Le Monde (2 mars 2018).
  5. (en) G. Shimada, K. Moriyasu, Is Abe in trouble? A Q&A on the nationalist school scandal, Nikkei (17 mars 2017)

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